26 avril : journée de la visibilité lesbienne

©20minutzs.fr. Des milliers de personnes ont défilé, lors de la première marche lesbienne organisée en France — Gabrielle CEZARD/SIPA

Une « marche lesbienne » de près de 10000 personnes, selon les organisatrices, à Paris, ce dimanche 25 avril. 

Un cortège impressionnant, une ambiance joyeuse, des personnalités telles la réalisatrice Céline Sciamma, l’actrice Adèle Haenel et l’élue et activiste Alice Coffin, des revendications quant à la PMA mais aussi le besoin d’être présentes, visibles, dans l’espace et le discours publics et également dans la communauté LGBTQIA+.

Lesbophobie

Á Lyon, environ 300 personnes défilaient également quand elles ont été attaquées par des jets de projectiles. Les forces de l’ordre sont intervenues avec des gaz lacrymogènes pour éloigner les agresseurs, membres de la mouvance ultra-droite (selon « le progrès »). 

Le rapport 2020 de  » SOS homophobie » indique l’ampleur de la lesbophobie. « L’analyse des cas spécifiques montre le poids accru des violences au sein de la famille (16 %), mais surtout dans l’espace public (19 %), une part nettement plus importante que pour les autres catégories de personnes LGBTI. Rejet (75 %), insultes (43 %), discriminations (24 %) ou encore harcèlement (21 %) et menaces (19 %), sont les manifestations qui reviennent le plus pour dénoncer cette lesbophobie latente. On constate que, le plus souvent, la violence envers les lesbiennes est liée au fait qu’elles osent se montrer et sortir ensemble : c’est le cas dans 58 % des agressions dans les lieux publics. Le rejet de l’homoparentalité est également très prégnant et concerne près de 12 % des cas de lesbophobie et 9 % des cas de LGBTIphobie générale ».

À Sète, l’association  Sète Arc en ciel , récemment créée, qui souhaite organiser une grande première Gay Pride dans notre ville,la « Sète fierté  », annonce souhaiter travailler également sur ces questions de violences et discriminations.