Le collectif « Bancs publics » appelle les 3600 personnes qui ont déjà signé la pétition contre le parking souterrain sous la place du kiosque et celles qui ne l’ont pas encore fait, à se rassembler samedi 20 à partir de 11h au kiosque et lundi 22 à partir de 16.30 sur la place de la Mairie.
Dans un courrier récent, la Mairie précise son intention d’arracher les 76 tilleuls de la place et de démonter le kiosque. Il est encore temps de se mobiliser, de faire signer la pétition en ligne et de faire passer l’information dans votre rue et dans votre quartier.
Voici le dernier message communiqué par le collectif. Il s’appelle Un scénario d’enfert.
« D’après nos dernières informations, ils envisagent de démonter le kiosque et de retirer les arbres de la Place Aristide Briand dès le mois de janvier !
S’ils le font, imaginez un instant ce qui va se passer :
Ce projet privera les usagers de la place pendant 2 ou 3 ans, car ça met toujours plus longtemps que prévu. Cela veut dire aussi la suppression de multiples activités qui s’y déroulent : marché, brocante, fêtes, jeux d’enfants, etc…
Pensez aussi à tous les engins pour démonter le kiosque, enlever emporter des arbres de 15 mètres, creuser, puis bétonner, etc. Des camions plein de terre, qui se succèdent les uns derrière les autres, la gadoue sur la chaussée, puis les camion toupies pour le béton, et la livraison d’autres matériaux qui vont rouler pendant deux ans en plein centre de Sète, puis tous les engins pour aménager la place une fois faite la partie souterraine.
Cela va générer d’énormes problèmes de circulation. Il sera impossible de rouler par là quand il y aura les engins et camions pour le chantier sur la place, alors que les rues Gabriel Péri est la seule route pour y monter depuis les quais et que le dégagement par la rue du Député Molle (ou il y a une école maternelle) et la rue de Montmorency en passant derrière la Médiathèque sont également en sens unique. S’ils veulent éviter de contourner la Médiathèque, il faudra qu’ils montent la rue Henri Barbusse, pas très large et très pentue pour rejoindre la Caraussane.
La rue Gabriel Péri n’est pas assez large pour permettre en même temps les camions de chantier et les voitures ou les bus. Même s’ils enlevaient les places de stationnement le long de la rue Gabriel Péri, cela sera encore étroit et dangereux.
Certains camions livrant les armatures métalliques (qui ne peuvent être raccourcies) sont très longs. Ils ne pourront pas tourner devant le Grand Hôtel, à l’angle quai de Lattre de Tassigny et de la rue Gabriel Péri, à moins de totalement condamner les trottoirs et d’enlever la partie centrale qui marque le couloir bus pour laisser plus de distance avant de tourner.
Les camions – toupies qui livrent le béton se succèdent à une cadence rapprochée. Le béton ne peut attendre. Dès que le premier a vidé son béton, le second est appelé pour prendre sa place et ainsi de suite. Imaginez la file de camions qui attendent leur tour rue Gabriel Péri et sur le quai.
Sans compter le bruit et la pollution !
Où iront jouer nos enfants pendant trois ans ? »