Joseph Garrigue, directeur démissionnaire de la forêt de la Massane a entamé avec sa compagne, Françoise Taine, une marche d’Argelès à Paris, pour réclamer l’arrêt des pesticides. Samedi 20 janvier, ils sont arrivés à Sète. L’étape incluait un tour au Trou (le nom presque officiel du chantier calamiteux, place Aristide bruyant) et une soirée projection-débat-soupe de légumes au local associatif Le 51. Le lendemain : marche jusqu’à Palavas-les-flots où ils étaient attendus par Francis Hallé et soirée à Montpellier.
Départ de Sète ©l’ancre .
« Tout le monde ne sait pas qu’il fait pipi du désherbant tous les matins », explique Joseph. « On continue à être une espèce très invasive sur tous les milieux. Ce qu’il faut, c’est arrêter les pesticides, tout simplement. C’est quelque chose qui est faisable très rapidement. Il y a toutes les solutions agricoles qui existent, simplement, il faut aider la profession agricole à faire ce pas, je pense qu’ils n’ont pas conscience des dégâts (…). Il y a une étude INRAE IFREMER qui épluche 4000 articles du monde entier sur les impacts des pesticides et sur la bio diversité ; on voit que les pesticides vont jusque dans les pôles, jusque dans l’Antarctique, à des milliers de km. «
Cette dé-marche prend un drôle d’écho après l’annonce par le gouvernement de la pire des décisions. La « mise en pause » du plan de réduction des pesticides dans l’agriculture. « On résiste », commente Françoise Taine au téléphone, au lendemain de cette annonce : « heureusement que les rencontres nous remontent le moral. »
Aujourd’hui vendredi, la Voulte sur Rhône. Mercredi, 6 février, arrivée à Lyon avec au programme, un accueil de la mairesse du 1er arrondissement, Yasmine Bouagga, et une conférence de presse à la mairie. On peut suivre le parcours, la démarche, écouter des témoignages, proposer un hébergement sur les réseaux Insta, FB et Télégram.