L’appel de la forêt / suite, et fin ?

Joseph Garrigue et Françoise Taine partiEs de la forêt de la Massane ont traversé la France à pied. On vous a raconté ici le début de leur périple et leur passage à Sète. F.D, une correspondante et amie de l’Ancre les a retrouvéEs à Paris. Petit reportage d’ ambiance.

Dépêchée par L’Ancre, je me suis rendue à l’Académie du Climat de Paris, samedi 2 mars, pour la tenue d’une table ronde au titre brûlant d’actualité : « Pour le vivant. Stop aux pesticides maintenant ».
Cette table ronde concluait la longue marche entreprise par le couple Joseph Garrigue et Françoise Taine, à travers la France, pour demander l’arrêt des pesticides et informer de leurs terribles méfaits.
Au-dessus de l’entrée de l’immeuble, une grande banderole où était inscrite la demande, tremblait sous le vent mauvais et la pluie. Sur la petite place, un marché se terminait, les commerçants rangeaient leurs cageots de fruits et légumes… Une coïncidence s’accordant avec le programme de l’après-midi !
Un peu en retard, je suis entrée dans une grande salle des fêtes, pleine de monde, où les associations et les scientifiques s’exprimaient déjà. Joseph Garrigue et sa compagne Françoise, les « vedettes » de ce mouvement de révolte, étaient bien présentEs, infatigables, puisque à la fin de la table ronde, Joseph demandait que l’on se joigne  à eux, pour aller soutenir place de la République, la Confédération paysanne ! Après avoir écouté ces gens de sciences – les interventions de Gilles  Bœuf, biologiste, et du professeur de médecine Charles Suitan m’ont frappée par leur force et leur révolte – je me demande : Pourquoi  les gouvernants refusent-ils les connaissances  de tous ces scientifiques? Ces scientifiques qui,  après des milliers d’expertises internationales, disent que la science n’est pas une  opinion, que les pesticides sont partout, qu’ils agissent à petits feux sur le vivant sur plusieurs générations ?Mais aussi, et c’est une petite note d’espoir, ils affirment que le vivant possède une forme de résistance, qu’il peut, si on lui redonne de la place, se régénérer. Qu’il est possible de mettre fin à ce scandale et ce crime en sortant des pesticides.
  Enfin, la comédienne Barbara Castin nous a procuré, avant de nous séparer, un moment de grâce avec la lecture d’un texte de Giono, décrivant les merveilles que la nature au printemps, lui offrait.

A l’académie du Climat, Joseph Garrigue prépare une banderole avec des enfants. ©F.D.
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Joseph discute avec des enfants, à Sète. © lancre