N’est pas de Gaulle qui veut.

L’annonce de la démission de Denaja du Conseil municipal a agacé Bob. Coup de mer.

En ce dernier jour de janvier, le journal officiel de Sète – le Midi Libre pour ne pas le nommer – nous annonce avec effroi, ou délectation – qui sait ?-, que Sébastien Denaja démissionne de son mandat de conseiller municipal d’opposition. L’élu jette l’éponge, au milieu du gué, pour dénoncer « des actes d’intimidation » dont il serait victime et pour « interpeller les Sétois » et les appeler « à se réveiller ». A noter qu’il annonce sa décision – ferme et définitive – en janvier, mais il ne démissionnera qu’en juin… Va comprendre ! Il cherche peut-être à rendre effective sa démission le 18 juin pour, comme le Général De Gaulle après son départ à Londres, lancer un appel  historique ? Tout cela ne fait pas sérieux. Déjà au lendemain des dernières élections municipales, un site local d’information révélait des relations coupables entre Sébastien Denaja et François Commeinhes par l’échange intempestifs de tweets (maintenant X) complaisants et ce en pleine campagne électorale. Puis quelques mois plus tard, on apprenait qu’il écrivait à quatre mains avec l’ancien maire de droite, Yves Marchand, un livre sur la « Mythologie amoureuse de Sète ». Son travail d’écriture expliquait certainement le faible engagement et le peu de présence de l’élu d’opposition tant au conseil municipal qu’à celui de l’agglo ainsi que sur les problématiques locales. De ce point de vue, le mieux serait donc qu’il démissionne sans attendre et non pas en juin. Cela permettrait que le suivant sur la liste Ensemble pour Sète, Raphaël Avrillon, le remplace sans attendre au conseil municipal et renforce de la sorte l’opposition. Et puis, dernièrement, n’a-t-on pas vu le grand retour de l’élu en séance pour l’entendre dire que la bataille contre le projet de parking de la place Aristide Briand était perdue et qu’il fallait compenser par la plantation de quelques arbres autour de la médiathèque pour permettre au collectif Bancs Publics de ne pas perdre la face. Ce n’est pas très glorieux ! Alors quand Sébastien Denaja annonce que, de son Aventin, il « sera totalement engagé dans la perspective des municipales de 2026 », j’ai tendance à dire : reste chez toi. N’est pas le Général De Gaule qui veut.