Lundi 13 mai, l’hélicoptère sillonne le ciel de Sète. C’est que la lanterne à gaz symbole des Jeux Olympiques va passer par chez nous. Pour fêter ça dignement, on vous propose de lire le dernier communiqué de Bancs Publics et particulièrement le courrier adressé par les élues d’opposition, Laura Seguin et Véronique Calueba, au président de l’agglo, pour tenter de faire un peu de lumière sur le financement et le calendrier du chantier Aristide Briand.
Cette semaine avec notre bonne ville de Sète nous allons donc être sous les feux de l’actualité olympique avec le passage lundi 13 mai de la flamme à travers rues, Mont et étang. Moyennant certes une contribution financière de 60 000 euros prise sur le compte de l’Agglo qui fait aussi grincer les dents de celles et ceux qui auraient plutôt vu cet argent utile ailleurs. Nous sommes d’accord, mais au moins avec cet affichage public, un point est sûr c’est un affichage et on peut donc supposer que tout est dit, rien n’est dans l’ombre. Ce qui n’est pas le cas de la calamiteuse gestion du chantier du parking et de son coût. Car en effet, cette même semaine mercredi 15 mai ce jour là, deux jours après tout le tintouin orchestré par le passage de la flamme lundi, c’est dans l’ombre cette fois et l’opacité que le duo mairie et SPLBT vont signer avec NGE un accord de 3.5 millions d’euros pris sur nos deniers publics et donc enlevés ailleurs où ils auraient pu être utiles, comme la voirie, l’amélioration et les conditions des réseaux de transports sur Sète et l’agglo… pour tenter de poursuivre la réalisation de leur projet de parking souterrain. Ombre et lumière cette même semaine sur Sète et son territoire. Nous dénonçons bien sûr ce scandale ainsi que toute l’opacité qui règne autour de ce fiasco en coeur de ville. Car et c’est un deuxième point de l’actualité de notre semaine, toujours pour continuer les travaux il faudrait s’atteler à présent au pompage de l’eau, bien présente à ce niveau, contrairement aux dires de nos « responsables »…Et comment faire cette fois encore pour ne pas enfreindre la loi et les décisions de justice et le travail de ses experts qui ont appelé à un « contrôle du débit d’exhaure du chantier A. Briand limité à 30 m3/h. » Ce point là que nous reprenons ici a déjà fait l’objet d’un courrier des élues de l’opposition Mesdames Calueba et Seguin en date du 8 avril à M. Commeinhes, maire de Sète et aussi Président aux côtés de Christophe Clair de la Société Publique Locale du Bassin de Thau. Les élues en question lui écrivent en ces termes : « Ainsi, nous vous sollicitons pour avoir une information précise et officielle sur le contrôle du débit d’exhaure du chantier A. Briand limité à 30 m3/h. Il s’agit en l’occurrence des divers points précisés par l’expert Dautheville dans les modes de contrôle en fin de note n°8. Sa mission ayant pris fin, c’est de votre autorité qu’il ressort de veiller à l’exécution de ces mesures de contrôle et à la communication des comptes rendus. Cette demande, mûrement réfléchie, conforte notre volonté de totale transparence dans un dossier complexe. L’opacité entourant les opérations, les travaux, les transactions financières, le phasage temporel nous amène à vous demander communication de tous ces éléments.La SPLBT reste muette quand vous nous suggérez de l’interpeller. Il est donc, de fait, de votre responsabilité, en tant que Président de cette société, d’éclaircir les zones d’ombre, trop nombreuses, inhérentes à ce chantier. Ce chantier, engage de grosses sommes d’argent public (plusieurs millions d’euros) et met en péril la sécurité financière de notre collectivité. Il est normal, en temps qu’élues et représentantune partie des électeurs, de nous demander une fois de plus, transmission de ces informations. » A cette date aucune réponse n’est venue de la mairie. Ombre et transparence toujours en lutte sur notre territoire, c’est bien pour cela que nous, collectif citoyen Bancs Publics ne désarmons pas! Collectif Bancs Publics Greenpeace France / Groupe Local de Sète |