Le théâtre Molière propose une création de Fabrice Melquiot, un des dramaturges les plus doués de sa génération… et le plus généreux. Une lecture d’un texte inédit « Terrestres, » donnée par l’auteur comme un cadeau mercredi dernier à la Nouvelle Librairie Sétoise nous a laisséEs éblouiEs. Nous courrons voir le spectacle à La Passerelle de l’Ile de Thau, vendredi 18 novembre à 20h30. A noter qu’une représentation signée (langue des signes française) aura lieu le samedi 19 à 18h.
Auteur et metteur en scène reconnu (il a publié une soixantaine de pièces de théâtre), Fabrice Melquiot mène, avec cette création, une démarche qui prend racine dans son enfance, ses vacances en Calabre, l’été, dans le village natal de sa mère, mêlant étroitement souvenirs personnels et plongée documentaire dans l’histoire de la mafia, de 1860 à nos jours.
extrait du dossier de presse transmis par le Théâtre Molière
Cosa Nostra. Notre chose. Notre affaire. Ce qui est à nous. Ce que nous sommes. Quel est ce nous ? En quoi le regard qu’on
pose sur la mafia nous renseigne-t-il sur notre espèce ? Qu’est-ce qui serait propre à l’homme ? Et si c’était la convoitise, la soif
de pouvoir, la fièvre de l’argent, le goût de la vengeance ?
Dans ce seul en scène, Fabrice Melquiot affiche une liberté salvatrice qui rappelle, dans son écriture et sa forme scénique, le
Journal intime de Nanni Moretti ; on prend une Vespa et on roule dans nos mémoires individuelles et collectives, comme dans nos
fantasmes de toute puissance et dans l’Histoire du xx e siècle, pour témoigner d’une des réalités majeures des sociétés
d’aujourd’hui.
Texte, mise en scène, scénographie : Fabrice Melquiot, jeu: François Nadin.
Tarif : 8/12€
Les autres dates, à 20h30
Balaruc Le Piano tiroir : mardi 15.
Loupian CC Nelson Mandela : jeudi 17.