Chamonix, un spectacle qui n’atteint pas les cimes

Salle comble au théâtre Molière, pour le dernier spectacle alléchant de la Compagnie 26000 couverts -qu’on nous a annoncé comme  » La première space opérette de science fiction éco-friendly de l’histoire du spectacle vivant. »

Certes, la scénographie et les lumières sont superbes, c’est assez rare pour être noté.

Certes, les comédienNEs sont excellents, avec une mention spéciale pour Sophie, « l’humanoïde XY2021, fabriquée à Pontarlier DOUBS », et la marionette du Major Burk, un asticot géant phallique est répugnante à souhait,.

Et pourtant, cette fable écologique et inclusive qui nous emporte dans les profondeurs lugubres de la terre, (lugubres comme les étages inondés d’un parking sous-terrain ? ) ne nous emporte pas plus loin. Malgré une séquence rap (fuck la planet ), la musique, les chorégraphies, la Vache qui rit, et bien on rit assez peu, puis plus du tout.

Déjanté? Plutôt désenchanté.