On ne le sait pas toujours, mais tout au long de notre vie nous sommes amenés à être en lien avec le Département de l’Hérault, acteur essentiel de la solidarité, de la petite enfance à l’accompagnement de la vieillesse. Le logement social fait partie des compétences du Département dont nous pouvons avoir besoin, temporairement ou de manière plus durable, dans notre parcours de vie…
Qu’en est-il à Sète ?
À Sète, Hérault Logement, le bailleur social public du Département, c’est environ 650 logements sociaux, situés principalement dans le quartier de l’Ile de Thau (491), mais aussi à la Plagette (90) et dans la rue Paul Bousquet (58). Cela représente 650 foyers, composés de familles ou de personnes seules, mais aussi des espaces communs et des espaces verts entretenus par les services du Département. Un budget important est consacré à l’entretien et à la réhabilitation des logements. Pour ce nouveau mandat, Véronique Calueba et Gabriel Blasco proposent un plan de rénovation thermique, extérieure et intérieure, des bâtiments de l’Ile de Thau ainsi que le réaménagement des espaces extérieurs, en concertation avec les habitants, plan de plus de 9 millions d’euros. Les objectifs sont la modernisation des appartements, la lutte contre la précarité énergétique et l’allègement des factures des locataires, un bel exemple d’action mêlant écologie et justice sociale.
Une politique solidaire freinée par la majorité municipale
Dans les multiples mensonges propagés par la droite depuis le début de ces élections départementales figure le fait que le Département ne ferait rien pour le logement social à Sète. Quand on sait que le Département est le premier acteur public financeur des projets de la ville, pour l’aide aux personnes, aux associations, aux aménagements, pour les pompiers, il y a de quoi s’interroger… Et quand on creuse la question, on se rend surtout compte que si Hérault Logement n’a pas pu produire de logements sociaux à Sète depuis 20 ans c’est tout simplement parce que la municipalité ne lui laisse aucune opportunité d’accès au foncier, préférant le réserver aux promoteurs immobiliers qui eux, produisent des logements destinés à des populations plus aisées. Derrière cette stratégie se cache la volonté du maire de Sète d’éloigner toujours plus loin hors de Sète les populations les plus fragiles, qui ne trouvent plus de solutions de logement. Il n’est pas inutile de rappeler que Sète compte plus de 2 000 demandes de logements sociaux en attente de réponse…
À Sète, la droite choisit la privatisation du logement social.
La loi oblige maintenant les bailleurs sociaux à s’associer pour former une Société Anonyme de Coopération, une SAC. C’est en cours à l’échelle de l’agglopôle : le maire de Sète qui est aussi président de Sète Agglopôle a choisi de s’allier avec un bailleur social privé alors que, depuis des mois, les services des deux bailleurs sociaux publics (Thau Habitat pour la ville, Hérault Logement pour le Département) s’activaient pour mettre en place ce partenariat avec équilibre des parts de la société et présidence tournante chaque année. Le bailleur privé choisi est Promologis, controversé car déjà condamné par l’État pour attributions irrégulières de logement. Dans cette SAC, la ville n’aura que 10% des parts du capital et un seul poste au conseil d’Administration, donc elle sera minoritaire. On ouvre ainsi la porte à de l’immobilier social privé qui facilite aussi la promotion immobilière des filiales du groupe privé, et qui devra verser des dividendes à ses actionnaires. Or il n’y a pas de profits à faire sur la solidarité et l’accès au logement pour tous et toutes !
Ne laissons pas la droite prendre les manettes du Département, le logement social est un outil essentiel de solidarité sur lequel il n’y a pas de spéculation à faire. Ce dimanche 27 juin, mobilisons-nous pour le binôme de gauche et écologiste Véronique Calueba – Gabriel Blasco !